Cyclo Risoul Queyras
Séjour dans les Hautes Alpes
Tout a commencé le jeudi pour voir l'étape du Tour Embrun-Valloire. Attente des coureurs dans l'Izoard, col que j'allais monter le dimanche, et cela ne m'a pas rassuré en les voyant passer avec les traits de la souffrance, notamment Julien Bernard le dijonnais qui était en tête à ce moment là! Mais superbe journée... Contrairement au lendemain où les orages ont commencé à éclater, jusqu'au samedi, à tel point que l'annulation de la cyclo-sportive du dimanche a été envisagée! Dimanche matin, peu engageant, pluie fine, mais il faut y aller et s'équiper chaudement les températures étant plus que fraiches... Départ à 8h15, et plus une goutte de pluie, première victoire, on ne sera pas mouillés, si ce n'est de sueur car il va falloir s'employer pour un parcours de 105km avec l'Izoard et la montée sur Risoul.
Je suis avec deux amis, et ne voulant présager de nos forces, on laisse partir tranquillement et on roule de manière relâchée dans l'approche de l'Izoard par la vallée du Guil en faux plat montant. Sentant que je suis un peu plus fort qu'eux, je n'hésite pas à me mettre devant... Arrivée au pied de l'Izoard, les premiers kilomètres sont durs, mais quelques phases de "replat" permettent d'assouplir un peu les jambes. Passage du dernier village (Brunissard) avec les kilomètres suivants à plus de 9% de moyenne jusqu'à la Casse Déserte... Là, ça pique!
Arrivée à la Casse Déserte, passage devant la stèle Coppi et Bobet, on pourrait se croire professionnel avec les motos autour! A ce moment là, je me fais doubler par le premier du grand parcours (qui avait déjà monté un col en plus), étant bien, je saute dans sa roue, m'accroche sur ses relances, passe devant pour le relayer, le lâche même involontairement... tout ça jusqu'au sommet soit sur 2.5km environ. J'avoue m'être bien amusé. Il m'a proposé avec son accent italien de venir avec lui dans la descente et la vallée! Mais je n'aurais pas tenu! J'ai donc attendu mes amis au sommet de l'Izoard où il ne faisait que 3/4 degrés...
Ensuite descente assez roulante, et vallée de Briançon à Risoul. Un très gros de face nous a bien usé, d'autant plus que nous étions très peu à prendre les relais du petit groupe qui s'était constitué... Heureusement, malgré quelques bosses, le profil était plutôt en faut plat descendant.
Arrivée au pied de Risoul, dernier ravitaillement pour remplir les bidons (le soleil avait bien percé et il faisait très chaud), il restait 14km de montée classée en première catégorie. En reconnaissance le vendredi, à un rythme tranquille, j'avais mis une heure. Je voulais essayer de faire moins, mais la défaillance d'un de mes coéquipiers m'a contraint à rester vers lui... Pas grave, si cela se trouve j'aurais explosé à 5km du sommet!
En attendant, super journée, c'était une première dans les Alpes pour moi, et c'est très agréable car les paysages sont superbes, les ascensions sont dures mais mythiques avec les panneaux à chaque kilomètre... A renouveler.
Et désolé pour les sponsors que je n'ai pu afficher, le port du maillot de l'épreuve était obligatoire